Une sorcière comme les autres : hommage à Anne Sylvestre et à toutes les Suzanne
- Émo Earth
- 17 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 mai

Aimez-vous les histoires ? Alors écoutez celle-ci. L'histoire d'une sorcière, comme les autres.
"Suzanne avait appris à être en éveil, comme un animal qui guette sa proie. Mais la proie, c’était elle. Elle comprenait les humeurs dans le rythme des pas, ressentait les tensions dans les silences trop lourds. Chaque mot, chaque regard devenait un terrain à déchiffrer, un piège à contourner. Son mariage n’avait été qu’une longue succession de concessions pour préserver une harmonie factice.
Un jour, pourtant, certainement la fois de trop, Suzanne a réussi à s’échapper, serrant bien fort la main des enfants, la peur au ventre, sans se retourner. Elle n’avait emporté qu’un sac, quelques affaires, et une poignée d’espoir.
Mais reconstruire une vie après les tempêtes, ce n’est pas comme réparer une maison. Les murs abîmés par les mots ou les silences sont invisibles, et personne ne propose la garantie décennale. Suzanne savait qu’elle devrait se débrouiller seule, avec ses trois enfants et une énergie qu’elle n’était même pas sûre de posséder.
Elle avait d’abord trouvé refuge dans un foyer, l’un de ces lieux où l’on offre un toit, un repas et une oreille attentive. Mais l’attente passive n’avait jamais été son fort. Et puis elle avait des exigences, des défenses : elle ne parlait qu’à ceux qui savaient, dans la chair et au fond de l’âme."
Pour connaître la suite de l’histoire, découvrez le livre Récits de Sorcières, disponible en boutique et sur commande - version broché et relié, écrit en grands caractères pour un meilleur confort.

Pourquoi ce titre ? Pourquoi cette chanson ?
Récits de Sorcières doit beaucoup à Anne Sylvestre et à sa chanson Une sorcière comme les autres. C’est elle qui a inspiré le titre de mon livre. Cette chanson, c’est tout un programme : celui de la résilience, de la colère, et de la liberté.
Mais il y a aussi, dans cette référence, un clin d’œil un peu acide à toutes ces "sorcières" apparues au fil des réseaux sociaux pendant la période de confinement. Des femmes soudain mystiques, soudain chamaniques, parfois si superficielles qu'elles en oublient la profondeur de celles qui, comme Suzanne, sont des sorcières par la force des choses : par la survie non des besoins marketing.
C’est mon côté pincée sans rire, un peu mordant, mais toujours sincère.
2. Maintenant, c'est à vous
À toi, la femme qui va écouter cette chanson… Je te propose de dessiner ton histoire, celle que cette musique fait résonner en toi.
🎧 Bon voyage créatif et introspectif 🖍️ Et si tu veux en parler : je suis là. Non pas avec des potions mais avec des techniques de relaxation, de sophrologie et de création artistique.