Principes fondamentaux de la sonothérapie

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La sonothérapie se base sur plusieurs principes clés. En voici quelques-uns.

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Fréquences et Vibrations : les différentes fréquences sonores ont des effets spécifiques sur notre corps et notre esprit. La sonothérapie explore ces fréquences pour induire la relaxation, la guérison et l'équilibre.

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Résonance : la résonance, ou le fait que certains sons puissent entrer en résonance avec certaines parties du corps, est au cœur de la sonothérapie. Cela peut stimuler le processus naturel de guérison du corps. "Peut" car face au son, chacun de nous est unique en termes de ressentis, chaque individu reçoit la vibration différemment. Cette réception dépend également de l'état de la personne à l'instant T ainsi que de l'énergie de celle qui est à l'origine du son.

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Instruments de sonothérapie : des instruments tels que les bols, les gongs, les diapasons, les peaux en général, certains vents et même la voix humaine (je peux évoquer ici les 5 sons-mères, la pratique des sons du Kototama...),  sont utilisés pour créer des vibrations spécifiques. Pour ma part, il n'y a pas un instrument, il y a une manière de le faire vibrer, de l'utiliser ou de le faire utiliser. En effet, il m'arrive d'exploiter des objets de notre quotidien ou bien encore un élément de la nature. À l'image de l'ASMR. Je peux aussi créer et utiliser des supports électroniques, comme vous avez pu en croiser sur ce site. Fabien Maman, un des référents en la matière, pense que "le son et la musique électronique ne contiennent aucune force de vie, aucune vertu". Je ne suis pas de cet avis, il a la théorie et la pratique de chacun.

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Impact sur le plan physique : les ondes sonores vont agir de différentes manières, de façon très mécanique, mais aussi de façon hormonale, cérébrale, etc. Notre corps est composé d’environ 70 % d’eau, on sait que les ondes se propagent plus rapidement dans l’eau. Au contact du son, tous nos liquides vont vibrer, et forcément, tous ces mouvements internes vont accélérer les échanges qui ont lieu dans ces liquides. Ça fait donc office de drainage. Il y a des personnes qui ont beaucoup de mictions après un bain sonore. Ce qui est bien avec le son, c’est que ça pénètre à des endroits où on ne peut pas avoir forcément accès. C’est un peu à l’image des massages coréens où on va « secouer », faire vibrer le muscle, ce qui va permettre d’agir en profondeur. Avec la sonothérapie, c’est donc une détente musculaire de tous les tissus du corps. Ces micro-mouvements sont très très doux. Une exposition régulière au son peut rétablir le bon alignement, remettre toutes les choses « à leur place ».

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Stimulation neuronale : de nombreuses études sont menées pour toutes les pathologies neuro. Notamment sur Alzheimer, avec des résultats incroyables. De manière générale, les pratiques sonores améliorent toutes les capacités cognitives.

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Système nerveux : dans nos sociétés, on est plutôt dans l’orthosympathique. C'est à dire qu’on est comme si on avait un tigre devant nous, lui prêt à bondir, nous prêt à nous défendre ou fuir. Le souci c’est que quand on est en orthosympathique, toute l’énergie du corps ne va pas être dans la digestion, dans la régénération des tissus, etc. puisqu’il concentre son énergie dans un mécanisme de réactions. Alors que lorsque nous sommes en parasympathique, on se remet à digérer, à générer nos tissus, tout ce qui est phénomène de croissance, cicatrisation, etc. (Je vulgarise pour mieux me faire comprendre). D’où cette importance d’avoir des pratiques qui permettent de se relaxer, de se détendre afin que le corps puisse faire son travail. La sonothérapie va donc permettre de passer en parasympathique, de calmer le système nerveux. Et plus on va être détendu, et plus la relaxation va être profonde, et plus ça va permettre au corps de se régénérer, récupérer de l’énergie, améliorer le système immunitaire (la sonothérapie booste le système immunitaire). La sonothérapie calme le rythme cardiaque, agit sur les ondes du cerveau ( cf. états modifiés de conscience), et elle va nous donner du plaisir (cf. hormone du plaisir).